Vous êtes victimes ou auteur de stalking?, Votre enfant fait des crises et vous pêtez les plombs? Votre enfant est diagnostiqué H.P, TDH/A, asperger, hypersensible? Au delà du diagnostique, comment retrouver une harmonie familliale?, Vous êtes séparés et voulez reconstruire un couple et votre passé vous rattrappe? Vous êtes sous emprise relationnelle? Comment s'en libérer? Tous ces sujets sont développés dans le blog. N'hésitez pas à aller cliquer sur l'onglet qui vous intéresse, et à me contacter si vous avez des questions supplémentaires.
Mon dernier article du BLOG: Le modèle de Cochem
Près d’un couple sur deux se sépare. A l’heure où le modèle de Cochem s’installe contre vent et corrona à Monthey, il est utile de savoir de quoi on parle. Ce modèle est né en Allemagne sous l’impulsion d’un juge, dans les années 90. Le processus est simple : Les parents qui annoncent une séparations sont d’office et dans les 15 jours convoqués dans les bureaux des services de protection de l’enfance. Ils entendent les droits et obligations liés à leur séparation, et sont sensibilisés à l’impact du divorce sur leurs enfants. En cas de doutes d’une bonne entente (ce qui est assez rare dans les faits), une médiation leur est imposée sur 4 à 5 séances. Cela peut durer sur quelques mois, mais jamais plus.
Ils ont compris que le temps joue en faveur des conflits où l’aliénation parentale peut s’installer. Cette rupture de lien entre un enfant et un de ses parents est plus courant que ce que l’on imagine. Notre association n’existerait pas si ce n’était pas une réalité.
Le médiateur qui accompagne les parents dans ce processus de co-parentalité reste centré sur l’enfant, et accompagne les parents dans la séparations, faite de deuil, d’émotions parfois tsunamesques à gérer, de réalités socio-économiques, en écoutant ses besoins et ceux de l’autre parents, et met le tout dans un cheker pour en extraire, si tout va bien, une parentalité certe toujours un peu contrariée parfois, mais définitivement centrée sur l’enfant. 80 % des résultats sont positifs en Allemagne. En cas d’échec, le parent, ou les parents non-collaborants perdent leur autorité parentale, voire la garde de l’enfant. Nuls doutes que Monthey sera dans ces chiffres, et c’est réjouissant. Car actuellement, les parents sont livrés à eux-même (libertés individuelles), et si certains s’en sortent très bien (ce qui me réjouit toujours lorceque j’en rencontre, d’autre se déchirent.
Boszormenyi-Nagy nous rappelle que la parentalité est un processus évolutif qui prend sa source dans le désir d’enfant, en passant par la conjugalité et la collaboration dans la co-parentalité. Lorseque la donnée de la conjugalité est annulée par le divorce, il reste la collaboration dans la co-parentalité. Sans s’oublier en route, sans oublier que si ils foncent chez un avocat, ils doivent garder en mémoire que certaine stratégies dans le combat qui est alors mené ne mènent personne vers la victoire. Les procédures, souvent longues, avec parfois des écrits agressifs des avocats tendent a alimenter le conflit.
Il n’y a pas de gagnants. Et les plus grandes victimes restent toujours les enfants. En attendant les résultats de Monthey, et que ses effets bénéfiques inspirent les autres cantons, chaque parents est libre d’entrer en médiation, ce que l’association 2 gether que je préside encourage vivement. Nous collaborons avec des avocats pratiquant le droit collaboratif, des médiateurs, une coach en séparation bienveillante parce que nous croyons profondément en ces techniques largement éprouvées en Allemagne, et d’autre pays du monde. Les parent en ressortent souvent non seulement gagnants émotionnellement, mais également économiquement.
Le modèle de Cochem, et c'est un des changements les plus importants, c'est la collaboration entre les professionnels qui entourent la famille lors des séparation. Avec le problème de la confidentialité de certains protagonistes (avocats, psychothérapeutes, pédiatres...). Une procédure conflictuelle de plusieurs années parfois peut entraîner des coûts allant jusqu’à passé 25’000 francs rien que les frais d’avocat. Mandater un avocat pratiquant le droit collaboratif reveint à environ 14’000.-
C’est sans compter sur le mieux être de l’enfant. Et a t’il un prix ?