La famille a considérablement évolué ces 30 dernières années. Nous constatons une "démocratisation" de la famille. L'enfant est plaçé au centre. Et ce mouvement est emplifié lors des séparations, et/ou lors de troubles du comportements (enfants hauts potentiels, hyperactifs, hyperconnectés, hypersensibles, asperger. Je reviendrais sur ces sujets au prochain article). Le modèle de Cochem qui arrive en Suisse romande en est l'illustation. Ecouter l'enfant est certe primordial mais le risque est de tomber dans le "syndrome de l'enfant roi": Tout s'organise autours de lui ( destination des vacances, menus des repas, organisation des loisirs), tout est source de discution, voire de négociations. Cette hypothèse se vérifie en séance lorseque je demande à l'enfant: " qui est le chef dans ta famille?". L'enfant répond "C'est moi le chef". De nombreux parents se retrouvent alors totalement démunis lorsequ'ils s'opposent à une exigence de leur enfant. L'enfant peut alors faire des crises que les parents ont alors du mal à gérer. Un des exemples qui illustre mes propos c'est déroulé sous mes yeux dans un centre commercial. La fillette d'environ 7 ans a fait une crise (elle voulait un ananas et son père a refusé), en pleurant, puis criant, allant jusqu'à frapper son père violemmant et à lui mettre des coups de pieds (en discutant avec une des vendeuses présente, cette dernière me confiait que ce genre de scène arrivait fréquement). Je n'ai pas accompagné ce papa et la fillette en séances, aussi, je ne peux que formuller des hypothèses face au silence et à la non-réponse du père à sa fille (il se laissant tapper sans rien lui dire, ni la stopper):
|
|