Les effets de la marche" Si tu n'arrives pas à penser, marche. Si tu penses trop, marche. Si tu penses mal, marche encore" Jean Giono
La marche a des effets positifs reconnus sur : La consommation maximale en oxygène c’est à dire la capacité cardio respiratoire La réduction de la masse corporelle et en particulier de la masse graisseuse La pression artérielle L'anxiété et la dépression Les niveaux de cholestérol et en particulier le HDL cholestérol qui est le bon cholestérol La densité osseuse et la prévention de l’ostéoporose La force musculaire L’équilibre « Les travaux de l’Inserm ont scientifiquement établi les bienfaits de la marche pour prévenir les troubles psychiques sur le très large spectre qui va du stress de la vie moderne jusqu’à la dépression. La marche libère les endorphines qui participent à notre sensation de mieux-être, nous permet de mieux nous situer dans notre vie et de renforcer notre estime de soi », explique le Dr Guillaume Schneider-Maunoury, 1. Marcher pour dénouer les tensions La respiration ample et régulière que la marche implique favorise une meilleure oxygénation du corps et du cerveau, ce qui participe à dénouer les tensions accumulées. « C’est un effet mécanique. La verticalité qu’impose la marche entraîne un relâchement des trapèzes, du haut du dos, des mâchoires, jusqu’aux dents qui se desserrent... La marche oblige à abandonner ces tensions hautes, dos, nuque, épaules, qui s’installent quand nous sommes stressés. Ce relâchement physique induit immédiatement un relâchement psychique », souligne Pierre-Yves Brissiaud, psychothérapeute. 2. Marcher pour découvrir La marche favorise notre capacité d’attention et fait émerger notre créativité. « Quand on marche en pleine campagne par exemple, rappelle Valérie Germain, psychologue clinicienne, on s’éloigne de la sursollicitation du quotidien. Notre attention en est à la fois plus large et moins dispersée. Le seul mouvement de la marche renforce notre concentration. Nos réflexions aussi changent de nature. Elles sont plus existentielles. » En effet, la symbolique de ce mouvement est très forte. « En marchant, précise Pierre-Yves Brissiaud, on se retrouve relié au ciel et à la terre, les pieds reprennent racine et la tête s’évade vers le haut. Il y a une dimension de quête spirituelle dans la marche. » Et l’occasion de découvrir en nous des ressources insoupçonnées, nos résistances habituelles baissent la garde, les associations d’idées se font plus facilement aidées par ce qui se passe sous nos yeux. 3. Marcher pour jubiler C’est la cerise sur le gâteau. Il y a un très vif plaisir à profiter de l’énergie, du bonheur, que nous renvoient la douceur de l’air, la clarté d’un ciel, la force d’un vent, un grand ravissement à contempler la beauté qui nous entoure. La nature est un puissant et joyeux thérapeute. 4. Marcher pour méditer Méditer, ce n’est pas seulement faire le vide, c’est aussi réfléchir autrement. « La marche est une médiation en mouvement, insiste Pierre-Yves Brissiaud. Par la rupture avec notre quotidien, par la régularité de ce mouvement répétitif, un pied devant l’autre, et par la respiration qu’elle instaure, elle nous fait entrer en méditation plus facilement. » . Pour Jean-Yves Leloup, marcher est un moyen de se reconnecter à la sève de l’arbre au bort du chemin. Nous nous reconnectons à la terre et revivons des sensation en baissant l’activité du mental. On peut alors décider de se focaliser sur son ressenti corporel. Par exemple, on peut entamer une marche en faisant attention à relâcher ses épaules et en observant ce qui se passe en nous. Ou bien en décidant d’être plus attentif à ce que l’on entend de l’oreille droite, puis de l’oreille gauche, et enfin des deux. Ensuite, il n’y a plus qu’à laisser libre cours à ce qui vient à l’esprit. 5. Marcher pour positiver Marcher permet de positiver parce que c’est une activité toute simple et libératrice. Aucune compétence n’est nécessaire, aucun prérequis n’est exigé. On sait tous marcher ! Mieux, on est tout de suite bon. On peut démarrer et en tirer plaisir immédiatement. On enclenche ainsi une spirale positive dont l’un des atouts est de nous aider à sortir de nos ruminations et pensées négatives. « La marche met en mouvement notre corps, précise Valérie Germain, et cette nouvelle réalité physiologique a une incidence sur notre réalité psychique : elle nous oblige à sortir de notre fonctionnement en boucle. » On adopte de fait un nouvel angle de vue, on échappe à une vision sans issue, on abandonne ces pensées qui tournoyaient sans fin en nous. Un effet visualisé dans le cerveau par l’imagerie médicale. 6. Marcher pour prendre de la distance Quand on se sent coincé, sans solution, marcher nourrit la réflexion, « en nous plaçant dans un état de concentration qui favorise un retour vers l’essentiel, observe Valérie Germain. Ce mouvement se fait presque naturellement, à notre “corps défendant”. On se remet face à soi-même dans une vision plus globale au lieu de se focaliser sur des détails, on reformule ce qui nous obsède. » En intégrant une réalité nouvelle, un autre chemin, on prend du recul tout simplement. On ne subit plus, on se place en tant qu’acteur. 7. Marcher pour rencontrer de nouvelles personnes La marche est aussi un puissant facteur de convivialité. C’est un exercice qui fait sortir de l’isolement, y compris lorsqu’on marche seul. La rencontre et la reconnaissance par ceux que nous croisons se trouvent toujours à un pas devant soi. « Quand on n’a pas le moral, constate Valérie Germain, on perd l’envie d’aller vers les autres. On doute de sa valeur, on manque de confiance en soi. Or, marcher dans un endroit qui nous plaît aide à restaurer cette confiance. On se sent de la même famille que ceux qui nous entourent. Les marcheurs se saluent, un regard peut suffire, et partagent des valeurs qui les unissent. » 8. Marcher pour réveiller ses sens En marchant, nos cinq sens sont mis en éveil. « Presque automatiquement, ils se synchronisent, constate Pierre-Yves Brissiaud. On sent l’odeur de la forêt, on écoute le chant des oiseaux, on ressent le vent ou la chaleur du soleil, on observe le paysage, on goûte la pluie... » Cette stimulation sensorielle ouvre la palette des émotions, nous permettant de mieux ressentir ce qui vient à nous. 9. Marcher pour se recentrer Marcher permet de remettre en ordre ce que l’on a entendu, vécu, réalisé. C’est l’occasion de trier et de réorganiser les multiples informations et sensations perçues dans la journée. « C’est un exercice d’intériorisation quand on décide de s’y livrer en pleine conscience, dit Pierre-Yves Brissiaud. On peut se demander, “Pourquoi je me mets en marche ? Est-ce pour faire le vide ? Tout oublier ? Ou bien me rappeler ?” Marcher, c’est alors revenir à soi, recréer une intimité avec soi. » 10. Marcher pour se retrouver Mais la marche, seul, dans le silence de ses pensées, c’est certainement d’abord et avant tout l’occasion d’une rencontre avec soi-même, d’un dialogue intérieur. L’harmonie entre corps et tête dans laquelle le mouvement nous installe, nous restaure dans notre complétude. « Nous sommes dans une société de l’apparence, souligne Pierre-Yves Brissiaud. C’est notre extériorité que nous travaillons le plus : “Je suis untel, je fais ceci dans la vie, je possède telle chose...” Or, l’être extérieur est sous influence permanente de son environnement tandis que l’être intérieur est plus authentique, plus juste, mais aussi plus silencieux. Marcher nous permet de le faire émerger, de lui laisser sa place et d’engager un dialogue entre cet être extérieur et notre être intérieur. » C’est tout naturellement que j’ai mis en place des journées marches et Mindfulness. Dans la nature ou la montagne (avec petites dénivelées maximum 600m). Vous avez souffert d’un burnout et avez perdu des forces et la confiance (en vous, en l’autre), vous êtes dans un moment de vie qui vous fragilise, vous vous sentez surmené(e), stressé(e) ? Ces marches sont pour vous ! Infos et dates dans l'agenda! « Lorsque tu arrives au sommet, continue à t’élever » Proverbe chinois |